Présentation

Assistante maternelle depuis 2009 et maman de deux enfants, j'ai exercé en crèche, école maternelle et primaire.

Passionnée par le monde de la petite enfance, j'ai décidé de quitter mon métier initiale (la logistique) pour me consacrer à mon métier de cœur. Ainsi à mon BEP et mon BAC logistique c'est ajouté mon CAP petite enfance ainsi que mon diplôme de secourisme.

Je suis d'une nature joyeuse, dynamique, et suis très impliqué dans mon métier, aussi, chaque collaboration est pour moi une occasion d'améliorer ma qualité d'accueil, que ce soit aux niveaux des prestations que je propose, de la prise en charge des familles, ainsi que l'infrastructure même du lieux d'accueil.

Au fur et à mesure des années, énormément de chose ont été amélioré, l'espace d'accueil, la prise en charge des enfants, les échanges avec les parents et surtout les occupations.

Au départ les enfants étaient accueillis dans le salon, puis petit à petit "une salle d'accueil" à été aménagé avec une section bébé et une section pour les moyens.

A la manière des crèches, les sections permettent à chaque enfant de jouer et d'évoluer à son rythme avec des jouets, des jeux et des activités de leurs âges sans risque pour les uns et les autres. Elle permet également d'assurer un espace sécurisé pour les apprentis marcheur qui peuvent s'exercer en s'aidant de la barrière sans se faire bousculer.

Suivant les activités la barrière qui sépare les deux section s'ouvre pour offrir un plus grand espace de jeu.

La salle de change

Equipée d'un grand plan de travail et de tout le matériel nécessaire à l'hygiène de vos enfants, est l'endroit ou  est mis en place l'étape délicate de l'apprentissage de la propreté...

Les enfants en âge et en capacité de se plier à cet exercice délicat sont invités à intervalle régulier à siéger sur son pot pendant que les bébés sont changés. Puis, plus grand ils y ont accès seul afin de les autonomiser le plus possible pour l'entrée à l'école. 

                                    

Projet pédagogique 2017

Comme les époques, et les modes de vie, les méthodes éducatives évoluent. De plus en plus de mamans, d'enseignants et même de nounou se tournent vers des méthodes d'apprentissage "positive" plus douce et plus respectueuse de l'enfant. 

Pour notre projet pédagogique de cette année nous avons décidé de mettre en place une méthode éducative autonomisante et valorisante pour l'enfant, en nous inspirant de la méthode "positive" qui met en avant les réussites de l'enfant au détriment de ses difficultés, ainsi que la méthode Montessori qui propose de nombreuses activités et aménagements favorisant les apprentissage par le jeux et le "faire soit même".

Notre définition de la Parentalité Positive

La parentalité positive c’est un ensemble d’outils qui permettent aux parents de mieux gérer les situations difficiles, tout en privilégiant l’intérêt de l’enfant (les besoins des enfants passent avant ceux des parents) et en favorisant son épanouissement.

La parentalité positive, c’est adopter un style d’éducation et des comportements qui répondent aux besoins de l’enfant, en termes d’affection, de sécurité, d’appartenance et d’attaches sûres. Un style d’éducation centré sur le bien être de l’enfant, où les parents font preuve de chaleur, de tolérance, de sensibilité, de réceptivité et de soutien envers leur enfant.

La parentalité positive, c’est le juste milieu entre un style d’éducation autoritaire (ou militaire) et un style d’éducation permissif (ou laxiste) : elle fixe les règles et limites dont l’enfant a besoin pour se développer et s’épanouir pleinement.

Méthode Montessori

Si la méthode Montessori  a été révolutionnaire à son époque, aujourd’hui, je pense qu’on pratique toutes un peu de la méthode sans le savoir. Nous apprenons tous les jours aux enfants que nous gardons « à faire tout seul »…..et il faut même les « freiner »!!!!

Les principes de la pédagogie Montessori :             

La liberté
C’est une notion fondamentale de la pédagogie Montessori. Les enfants sont libres de choisir l’activité qu’ils souhaitent faire parmi celles qui leur sont proposées et peuvent y passer le temps qu’ils veulent. Ils ont aussi le droit de parler et de se déplacer comme ils l’entendent ainsi une activité de dessin n'oblige pas l'enfant à rester assis sur sa chaise, il est libre d'aller et venir, de se servir des divers matériaux à sa disposition, gommettes, tampon encreur, colle paillettes... le but étant de lui faire manipuler diverses textures et mode d'application.

L’autocorrection

Le contrôle de l’erreur passe par exemple par la comparaison d’une forme obtenue par l’enfant avec une forme de référence . Le but visé est de permettre à l’enfant de découvrir et de surmonter ses erreurs en évitant que l’évaluation vienne de l’éducateur.

L’action en périphérie

Il est plus profitable d’agir sur l'environnement des enfants plutôt que sur l’enfant lui-même. En pratique, il s’agit par exemple de parler moins fort pour l’inciter à en faire autant, plutôt que de lui ordonner de le faire. Ou encore, de mettre à sa portée un meuble à chaussures et à chaussons, plutôt que de lui demander d’aller les ranger ou les chercher dans un placard.

Le respect du rythme de chacun

Peu importe que l’enfant soit rapide ou lent, tant qu’il est concentré. La pédagogie Montessori met l’accent sur le respect du rythme de chaque enfant, et préconise de ne pas mettre d’étiquettes aux enfants (« tu es lent », « tu es rapide »), au risque de l’enfermer dans ce qualificatif. Le rythme de chacun peut varier en fonction des moments de la journée, de l’activité, des différentes périodes de son développement, et que les apprentissages des enfants se font par à-coups.

L’attitude de l’éducateur

Pour laisser à l’enfant suffisamment d’initiative et lui permettre d’apprendre à son rythme, la pédagogie Montessori recommande une attitude de retrait de la part de l’éducateur  : une fois la démonstration faite, il reste présent en simple observateur, uniquement disponible si l’enfant manifeste clairement qu’il a besoin d’un complément d’aide ou d’information. Au bout d’un certain temps, l’enfant travaille même seul sans la présence de l’adulte, après avoir été chercher lui-même le matériel de son choix sur des étagères adaptées à sa taille. À aucun moment l’éducateur ne tente d’accélérer le processus. Il ne souffle pas les réponses, ne prend pas les objets ou le crayon des mains de l’enfant pour lui montrer une nouvelle fois ou lui donner la solution. Le but étant d’éviter que ces interventions, perçues comme un échec de la part de l’enfant, ne lui fassent perdre confiance en sa capacité de réussir seul.

La progression des apprentissages

Selon Maria Montessori, si le fait de profiter des périodes sensibles est fondamental, cela ne suffit pas. Il faut aussi ne pas chercher à brûler les étapes. Le temps passé par les tout-jeunes enfants sur des activités comme plier, verser, juxtaposer, porter, etc. qui paraissent aller de soi et sont de ce fait parfois négligées, est mis à profit par l’enfant pour apprendre à coordonner ses mouvements, associer son regard et son geste, se concentrer, s’organiser dans son travail. Ensuite, les apprentissages scolaires – calcul, langage, etc.– se feront de façon plus naturelle et facile.